Entre théâtre et documentaire

Deux productions, deux démarches artistiques sur le documentaire. La première est un récit sur une rencontre ; la seconde témoigne d'une relation intime entre deux hommes. Dans les deux cas, le théâtre n'est jamais loin : que se soit sous forme de conte ou de représentation dramatique.

http://www.tchernobyl.fr Pour Pascal Rueff, Radio-Tchernobyl, c'est "un espace de reconstitution de Tchernobyl", "un journal de notre relation à Tchernobyl", "une chronique", une maquette d'une radio sur le nucléaire… Sur son site, vous pourrez lire des textes poétiques, écouter des émissions. Nous en avons sélectionné une : Entre Vassia et Lucie B, mise en ligne le 26 avril 2007. "Lucie B, photographe et comédienne, témoigne de sa conversation, très très récente, avec Vassili Mouchan, gardien de nuit de l’école de Volodarka et Liquidateur à Tchernobyl."

Visage interdit, Figure détruite de Richard Kalisz Premier prix de l’œuvre Longueur d’ondes-Nagra France audio lors du festival de la radio et de l’écoute 2008, Prix Scam Radiophonique 2009 "Esquisse d’un portrait sonore (ou autoportrait en creux ?) dans une cuisine à Bruxelles. Deux êtres, des parcours tortueux et une liaison en pointillés se dessinent au fil des mots échangés, des sons égrenés. A l’origine, il était question d’un documentaire sur la prostitution masculine. Plus exactement sur la relation prostitués – clients. Mais je cherchais les voies de la création où l’auteur ne se situe pas au-dessus des personnes qui témoignent. Une œuvre où les êtres rencontrés nous deviennent personnages, où l’auteur se dévoile tout autant. Il advient alors qu’une histoire singulière se tisse dans le déroulement des enregistrements. Et je ne me suis pas interdit de la vivre totalement tout en la captant. Cette saga du désir et de l’intime, dans un mélange indissociable de ruses, de vérités, de comédie ou de déchirements tragiques, livre une histoire balbutiante, comme la vie même : rêve fragile et cauchemar. Se déployant dans sa crudité et son romanesque lucide, cette « mise en scène » sonore où le créateur même se retrouve mis en question, se joue, sans jeu, sans comédiens, sans préméditation et dans le défi constant aux convenances. Le prostitué et son client ? Les plus grands auteurs en ont parlé, c’est vrai. Mais pas moi. Et il ne s’agit pas de littérature."

Ce documentaire autobiographique d’une durée de près de dix heures, en 33 chapitres, est en ligne sur le site Addor Épisode 2 : Remonter la pente (29 min 18 – 2008)

Émission diffusée le mardi 29 mai.

Ajouter un commentaire

Le code HTML est affiché comme du texte et les adresses web sont automatiquement transformées.

Ajouter un rétrolien

URL de rétrolien : http://www.airfrais-radio.fr/index.php?trackback/9

Haut de page