Émission dimanche 1er décembre
Le Japonais n'est pas une langue scientifique (31 min 45, 2011) de Laëtitia Mikles avec interview de la réalisatrice.
Portrait amusant et profond d’un homme cosmopolite : un Japonais d’origine malienne, parti étudier l’architecture en Chine. La langue japonaise, on peut l’apprendre, la parler, mais ne songez pas à communiquer avec les gens sans connaître quelque peu la culture du pays du soleil levant… "Deuxième prix de l'œuvre" au festival Longueur d'ondes en 2013.
Ecouter l'interview de la réalisatrice
Le Planning familial, 40 ans de lutte ! de Corinne Mélis (34 min, 2012).
En 1972, une poignée de militantEs créait l’association du Planning Familial de Seine-Saint-Denis. Un espace de rencontre consacré aux questions de sexualité, dans une perspective d’émancipation des femmes. Un lieu de mobilisation, en prise avec le quotidien des femmes, destiné à s’autodétruire une fois la révolution sexuelle accomplie. 40 ans après, il est toujours là ! Sexualité, contraception, avortement, violences faites aux femmes, lutte contre le sexisme et pour l’égalité entre femmes et hommes : les militantes agissent portées par l’expérience et la parole des personnes rencontrées au quotidien. Ce document sonore invite à saisir au vol des moments partagés, une fois passée la porte du Planning.
Fenêtre cathodique de Patrice Raynal (20 min 20), Tourné monté films
C’est une journée en prison rythmée par les émissions de télé, où l’on attend les cigarettes que l’on a cantinées, où l’on discute avec le détenu de la cellule d’à-côté ou de plus loin, où l’on attend l’heure de la promenade, l’heure du repas, où l’on tente de se mettre d’accord avec son co-détenu sur le choix du programme, où l’on s’efforce surtout à garder le moral, recréer un quotidien rassurant, éviter les embrouilles, réfléchir ou oublier et surtout faire "passer le temps". Comme moyens, il y a certes la lecture, un ou plusieurs co-détenus avec qui discuter, mais surtout : la télévision, cette fenêtre cathodique avec laquelle on se lève, on mange, on dort puisqu’elle fait presque partie des murs… Loin d’être dupes, des détenus mènent leurs réflexions autour de cet objet qui laisse apparaître la dureté du quotidien en pénitence.